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Archives parlementaires

  • Tome 67 : Du 20 au 30 juin 1793 » Séance du dimanche 28 juin 1793 » Séance du lundi 24 juin 1793 » page 111
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Séances
  • Séance du jeudi 20 juin 1793
  • Séance du vendredi 21 juin 1793
  • Séance du samedi 22 juin 1793
  • Séance du lundi 24 juin 1793
  • Séance du mardi 25 juin 1793, au matin
  • Séance du mardi 25 juin 1793, au soir
  • Séance du mercredi 26 juin 1798
  • Séance du jeudi 27 juin 1793, au matin
  • Séance du jeudi 27 juin 1793, au soir
  • Séance du dimanche 28 juin 1793
  • Séance du samedi 29 juin 1793
  • Séance du dimanche 30 juin 1793
  • Séance du vendredi 28 juin 1798

(Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. |23 juin 1793.J
111
Les nombreux citoyens formant ce cortège civique, divisés en légions, et 'précédés de tambours, défilent tous, s1 écriant avec enthousiasme : « Vive la République! Vive la Montagne! vive le 31 mai ! vive la République ! »
Deforgues,, ministre des affaires étrangères, obtient la parole et s'exprime ainsi (1) :
Représentants, vous m'avez appelé au ministère des affaires étrangères ; j'apporte dans ces nouvelles fonctions un dévouement entier à la liberté. En ,dirigeant les intérêts de la République, je ne perdrai pas de vue les principes sacrés qui ont servi de base à la Constitution que vous venez de décréter. La justice immortelle et l'éternelle raison qui ont consacré vos travaux doivent être les seules armes des ministres républicains. Il est temps que la loyauté et la franchise succèdent aux intrigues obscures de la diplomatie. Bientôt la République n'aura plus d'ennemis que ceux de l'humanité ; ses vertus, sans gouvernement sauront ramener à elle les peuples égarés. Déjà vous avez remporté une victoire éclatante et dont les avantages sont incalculables, en décrétant que jamais la nation française ne se mêlerait des gouvernements étrangers et qu'elle périrait plutôt que de laisser porter atteinte à ses droits.
(Le ministre prête le serment d'usage:et est applaudi.)
Delacroix (sans désignation) demande la reprise de l'ordre du jour et que la séance ne soit point levée, sans que la Constitution n'ait été définitivement rédigée (2).
(La Convention adopte la proposition de Delacroix.)
Hérault - Séch elles. Je demande à la Convention de revenir sur ©e décret.
Pour répondre à l'empressement que vous avez d'entendre une dernière lecture de la Constitution, le comité de Salut public a employé une grande partie de cette nuit à rédiger la Déclaration des droits que vous venez d'adopter ; il ne peut vous lire la Constitution que demain à une lieure ; mais oomme rien ne doit manquer à cette heureuse journée, je demande que la séance soit levée, et que nous allions nous réunir à nos frères et à nos amis.
(La Convention adopte cette proposition par acclamation.)
La séanoe est levée à 3. heures.
CONVENTION NATIONALE.
Séance du lundi 24 juin 1793.
présidence de collot d'herbois, Président.
La séance est ouverte à 10 heures du matin. Gossuin, secrétaire, donne lecture du pro-
fl) Journal des Débats et des Décrets, n° 279, p.. 379, et Procès-verbaux de la Convention, tome 14, page 219.
(2) Moniteur universel, 1er semestre de 1793, p. 763, 3e colonne et Procès-verbaux de la Convention, tome 14, pages 218 et 219.
cès-verbal de la séance du jeudi 20 juin 1793 (1).
(La Convention en adopte la rédaction.)
Delacroix {Marne), secrétaire, donne lecture d'une lettre du citoyen Petit, député de l'Aisne (2) qui sollicite un congé.
(La Convention accorde le congé.)
Un membre, du comité des/pétitions, donne lecture des adresses suivantes :
1° Adresse des autorités constituées de la ville de Tours, par laquelle elles adhèrent aux mesures prises par la Convention les 31 mai et 2 j uin ; elle est ainsi conçue (3) :
« Tours, 8 juin 1793, l'an II de la République française.
« Représentants du peuple,
« Envoyés pour jugér le tyran et faire à la nation française une Constitution républicaine et populaire, tout ce que l'intrigue peut inventer de plus astucieux fut employé pour vous détourner de ces grands travaux et pour rendre inefficace l'élan de vos âmes vers la liberté et l'égalité. Après trois mois d'une lutte scandaleuse de laquelle l'éternelle justice sortit enfin triomphante, la tête de Ca-pet tomba sous le glaive de la loi. La faction qui avait voulu le sauver a, depuis, mis tout en usage pour appeler sur ses juges le ressentiment des partisans de la royauté et des ennemis ouverts et cachés de la cause populaire. La calomnie, cette armée des lâches et des traîtres, fut celle dont elle s'empara pour arriver a son but; les mots d'unité, d'indivisibilité de la République à la bouche, elle invita les départements à s'isoler ou à marcher sur Paris ; elle s'attacha à nous dépeindre les députés patriotes et surtout les habitants de Paris comme des brigands et des assassins. L'or des listes civiles de Londres, de Berlin, de Vienne fut employé à semer et à propager ces ferments de discorde et de guerre intestine. Indigné de tant d'outrage, le peuple de Paris s'est levé une troisième fois et son attitude, son calme, sa fierté, son respect pour les personnes et les propriétés dans oe jour d'insurrection nécessaire, sont autant de réponses à toutes les calomnieuses absurdités vomies depuis six mois contre lui. Représentants du peuple, vous avez senti que vous deviez une justice éclatante à la ville de Paris et vous la lui avez rendue. Vous avez déclaré qu'elle avait bien mérité de la patrie. Vous avez fait plus : vous avez ordonné l'arrestation de ceux de vos membres que l'opinion publique vous désignait plus particulièrement comme les chefs ou les complices de cette faction impie qui méditait la subversion de la République, préparait des chaînes et dres-
(1) Procès-verbaux de la Convention, tome 14, page 219.
(2) Journal des Débats et des Décrets, n° 280, p. 381. — Cette lettre n'est pas mentionnée au Procès-verbal. —• Voy. ci-après même séance, le rapport de ce décret sur la demande de Dumont.
(3) Archives nationales, Carton C 258, chemise 52'î, pièce n° 36, et Procès-verbaux de la Convention, tome 14, page 220.

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