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Archives parlementaires

  • Tome 52 : Du 22 septembre au 26 octobre 1792 » Séance du mardi 25 septembre 1792, au matin » Séance du mardi 25 septembre 1792, au soir » page 145
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Citer
Séances
  • Séance tenue au château des tuileries le jeudi 20 septembre 1792
  • Séance du vendredi 21 septembre 1792, au matin
  • Séance du vendredi 21 septembre 1792, au soir
  • Séance du samedi 22 septembre 1792, au matin
  • Séance du samedi 22 septembre 1792, au soir
  • Séance du dimanche 23 septembre 1792
  • Séance du lundi 24 septembre 1792
  • Séance du mardi 25 septembre 1792, au matin
  • Séance du mardi 25 septembre 1792, au soir
  • Séance du mardi 26 septembre 1792, au matin
  • Séance du mercredi 26 septembre 1792, au soir
  • Séance du jeudi 27 septembre 1792, au matin
  • Séance du jeudi 27 septembre 1792, au soir
  • Séance du vendredi 28 septembre 1792
  • Séance du samedi 29 septembre 1792
  • Séance du dimanche 30 septembre 1792
  • Séance du lundi 1 octobre 1792
  • Séance du mardi 2 octobre 1792
  • Séance du mercredi 3 octobre 1792
  • Séance du jeudi 4 octobre 1792, au matin
  • Séance du jeudi 4 octobre 1792, au soir
  • Séance du vendredi 5 octobre 1792
  • Séance du samedi 6 octobre 1792, au matin
  • Séance du samedi 6 octobre 1792, au soir
  • Séance du dimanche 7 octobre 1792
  • Séance du lundi 8 octobre 1792
  • Séance du mardi 9 octobre 1792, au matin
  • Séance du mardi 9 octobre 1792, au soir
  • Séance du mercredi 10 octobre 1792
  • Séance du jeudi 11 octobre 1792
  • Séance du vendredi 12 octobre 1792
  • Séance du samedi 13 octobre 1792
  • Séance du dimanche 14 octobre 1792
  • Séance du lundi 15 octobre 1792
  • Séance du mardi 16 octobre 1792
  • Séance du mercredi 17 octobre 1792
  • Séance du jeudi 18 octobre 1792, au matin
  • Séance du jeudi 18 octobre 1792, au soir
  • Séance du vendredi 19 octobre 1792
  • Séance du samedi 20 octobre 1792
  • Séance du dimanche 21 octobre 1792
  • Séance du lundi 22 octobre 1792
  • Séance du mardi 23 octobre 1792
  • Séance du mercredi 24 octobre 1792
  • Séance du jeudi 25 octobre 1792
  • Séance du vendredi 26 octobre 1792

[Convention rationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [25 seplembre 1792.]
mission; ils citent avec eloge leur zfele pour con-counr au retablissement de la paix et du bon ordre dans leur departement, et le succSs avec lequel ils ont propage et propagent encore le patnotisme dans la ville de Rouen. D'apr^s cette lettre des administrateurs et la situation alar-inante de cette ville, je crois absolument neces-不aire d y laisser deux, hommes vraiment utiles -et, en consequence, je leur conserve, en mon nom, des pouvoirs pour y continuer la mission qu'ils out remplie jusqu'ici, au nom du pouvoir exe-
CUtlf.
ォJ'ai cru, Monsieur le President, devoir rendre compte a la Convention nationale de toutes ces circonstances; mais je dois ajouter que des municipality se permettent des actes pareils & celui dont-on m'annonce, que celle du Havre s'est rendue coupable, en arrfitant les 4,500 quintaux destines pour Rouen; il ne serait plus possible de garantir les approvisionnements des armees, in ceux des diverses parties de la Republique aux-quelles je fais parvenirdes secours. Quelque pres-sants que soientles besoins d'une commune, elle est sans excuses en se portant a des actes si irre-guliers, et surtout si daneereux; car elle aurait du auparavant prevenir PAdministration de ses besoins, et l'Administration n'aurait pas manque, aprfes avoir constate leur etendue, d'y satisfaire par les moyens que l'Assemblee nationale a mis en sa puissance. En consequence, je vais me faire rendre compte de la nature exactedudelit commisau Havre etj'annonce que je poursuivrai ses auteurs avec la severite de 1'homme qui veut Pexecution de laloi tant qu'elle lui sera confiee. Gette severite est d autant plus necessaire que ces arrestations se repetent dans plusieurs parties du royaume. On arrete des vivres destines pour les troupes et pour Paris. Tout cela tient aux agitations que des ennemis connus fomentent par des agents qui ne le sont pas.
ォ Si la Convention nationale ne porte pas ses regards sur ces grandes causes et sur leurs funestes enets, en vain le pouvoir executif multipliera les instructions; la voix de Pagitateur l'emportera en semant la defiance. La Convention seule peut ecarter tous ces principes, et, montrant a toute la F ranee qu'elle peut la sauver par son union et son energie, ilarrivera, par une heureuse reaction, que le pouvoir executif pourra disposer d une force reelle pour retablir l'ordre, pour ten il' dans le silence de la crainte les parturba-teurs stipendies, pour delivrer Paris de ses agita-teurs, enfin pour rendre le peuple bien inten-t.ionne al'exercice de sa volonte propre et pure, et lui faire gouter les vrais avantages d'une association d'bommes sages et libres.
ォ Le minis tre de VinUrieur, ォ SignS : Roland. サ
(La Convention ajourne l'examen de cette lettre a sa prochaine seance.)
(La seance est levee a six heures du soir.)
145
CONVENTION NATIONALE.
Seance du mardi 25 septembre 1792, au soir.
presidence de condorget, vice-president.
La seance est ouverte a huit heures et demie.
Camus, secretaire, donne lecture des lettres suivantes :
1ー Lettre du citoyen Berthier, marshal de camp, contenant un don, pour la Republique, d'une somme de 300 livres, d'une croix de Saint-Louis et d'une decoration militaire; cette lettre est ainsi congue (1) :
ォ Paris, ce 22 septembre 1792, Pan IVョ de la liberte et le Ier de l'egalite.
ォ A la Convention national.?.
ォ Messieurs,
ォ C'est dans le temple de la liberte et de 1 egalite que l'un des plus zeles defenseurs de la souverainete du peuple vient faire entendre sa voix. J'ai pris les armes avec la France pour servir la grande cause que nous defendons. La guerre declaree, j'ai marciie aux fronti^reset j'ai merite, je le dis hautement, l'estime de Parmee et celle des generaux Lukner et Kellermann. Je dois egalement publier que les commissaires de 1'Assemblee nationale, envoyes a Metz, quoique partis de Paris avec des preventions contre moi, n'ont nen trouve dans ma conduite qui meritat des reproches (peut-etre meme tout autre que moi eut-il, avec la meme conduite, obtenu quel-ques eloges).
ォ Un des premiers aux coups de fusils, lorsque j ai pu en trouver l'occasion, le soldat, par ina conduite, a juge quelle etait ma veritable opinion a l'egard de nos ennemis.
ォ Cest dans cette position, Messieurs, c'est apres quatre mois d'unecampagne penible, c'est investi de la eonfiance et de l'estime de Parmee de Centre, que des inquUtudes, que les suites d'une persecution sans exemple ont force le ministre de la guerre a refuser aux instances du mare-chal Luckner de m'employer comme chef de son etat-major a Chaions, et qu'il a ecrit au general Kellermann de m'eloigner de Parmee du Centre.
ォ Soumis a toutes les autorites, j'ai quitt6 Parmee, apres avoir regulestemoignages les plus flatteurs du general Kellermann etl'assurance du desir qu'il avait de me voirrevenir a son armee, emportant les regrets de tous mes camarades.
ォ Rendu a Paris, jeォme suis annonce a M. de Servan, par une lettre du general de Parmee du Centre, dont j'etais porteur. Je me suis annonce avec l'assurance d'un homme pur, confiant dans le patriotisme et dans le caractere de probite et d'integrite de ce ministre.
ォ Oui, sans doute, quelques jours de verite et d'impartialite suffiront pour eclairer le ministre, trompe a mon egard. Mais, Messieurs, mettez-vous a ma place, et vous jugerez combien il est penible d'etre force de quitter ses compagnons d'armes, au moment ou ils combattent, au moment oil on pouvait etre essentiellement utile a sa patrie; mais, dans mon inactivity je veux servir la cause de la liberte de tous les moyens qui me restent.
lre Serie. T. LIl.
(1) Archives nalionales, Musee AS, nー 1317.
10

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