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Archives parlementaires

  • Tome 37 : Du 2 au 28 janvier 1792 » Séance du dimanche 15 janvier 1792 » page 430
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  • Séance du mercredi 25 janvier 1792
  • Séance du jeudi 26 janvier 1792, au matin
  • Séance du jeudi 26 janvier 1792, au soir
  • Séance du vendredi 27 janvier 1792
  • Séance du samedi 28 janvier 1792, au matin
  • Séance du samedi 28 janvier 1792, au soir

[Assemblée nationale législative.] ARCHIVES Pi
réponse à l'empereur. Je demande que la proposition de M. Coupé soit renvoyée au comité diplomatique pour présenter incessamment un rapport et un projet de décret à ce sujet.
(L'Assemblée décrète la proposition de M. Brous-sonnet.)
Un de MM. les secrétaires donne lecture des lettres et pétitions suivantes :
1° Lettre de M. Vincent Mariage, qui demande à être admis à la barre pour présenter à l'Assemblée des pétitions sur des objets d'un intérêt général.
Un membre : D'après un décret, les pétitions de ce genre doivent être renvoyées au comité. Le pétitionnaire n'ayant point fait remettre copie de ses pétitions et n'en ayant point indiqué l'objet dans sa lettre, je demande qu'on passe à l'ordre du jour.
(L'Assemblée passe à l'ordre du jour.)
2° Lettre de M. Caminades de Castres, qui fait hommage à l'Assemblée d'un prospectus relatif à la formation d'une caisse d'emprunts et de prêts publics, pouvant s'appliquer à l'amortissement des capitaux des rentes perpétuelles.
(L'Assemblée renvoie les pièces au comité de l'extraordinaire des finances.)
3° Pétitions de plusieurs citoyens de différentes municipalités du district de Nogaro, département du Gers, ayant pour objet de'demander la translation du tribunal de district, établi à Plaisance, dans la ville de Nogaro, chef-lieu de ce district, comme étant infiniment plus propre à recevoir cet établissement.
Plusieurs membres: Le renvoi au comité de division!
(L'Assemblée renvoie ces pétitions au comité de division.)
4° Lettre de M. Jacob, de Strasbourg, qui présente un exemplaire d'un ouvrage moral « historico-rustique », ayant pour titre : « Les aventures et les voyages d un laboureur, descendant du frère de lait de Henri IV. »
(L'Assemblée décrète qu'il sera fait mention honorable de cet hommage au procès-verbal.)
60 Lettre de plusieurs citoyens se qualifiant : les hommes du 14 Juillet, qui demandent à être admis à la barre.
[L'Assemblée décrète qu'ils seront admis à leur rang. (Voy. ci-après, p. 432.)]
Plusieurs citoyens de Paris, suivant les cours de physique de M. Charles, sont introduits à là barre et annoncent que l'objet de leur pétition intéresse le progrès des sciences exactes dans la capitale et dans la France.
M. Viénot-Vaublanc. L'objet de cette pétition est d'un trop grand intérêt pour que l'Assemblée n'en entende pas la lecture entière.
(L'Assemblée décide que cette pétition sera lue.)
L'orateur de la députation, après avoir donné . les éloges les plus éclatants et les plus mérités aux connaissances immenses et au zèle de M. Charles, professeur de physique à Paris, annonce que la députation est chargée, par ce professeur, d'offrir à la nation le don de son cabinet d'instruments et de machines, regardé comme un des plus beaux et des plus complets de l'Europe. Déjà plusieurs souverains ont fait des propositions avantageuses à ce célébré physicien,
ELEMENTAIRES. [13 janvier 1792.] 430
pour enrichir leurs nations respectives de ce rare et précieux trésor. M. Charles a renoncé à tous ces avantages, et il en fait le sacrifice libre et généreux à sa patrie. Il ne met d'autre condition à ce don absolu que celle de la jouissance de son cabinet, sa vie durant, et de continuer ses cours de physique dans remplacement qui serait destiné par l'Assemblée à recevoir cette collection.
M. le Président, répondant à la députation. Messieurs, c'est peut-être à la science que vous cultivez que les hommes doivent les premiers éléments de la liberté. C'est ainsi que les peuples qui ont cultivé avec le plus de succès l'astronomie et la physique, ont été les plus! justes et les plus sages. Én parlant de M. Charles, vous rappelez un nom qui doit être cher à tous ceux qui aiment les sciences. L'Assemblée nationale, s'empressera de recevoir l'offre de ce célèbre artiste; elle vous invite à assister à sa séance. (Applaudissements.)
(L'Assemblée décrète qu'il sera fait mention honorable au procès-verbal de l'adresse des pétitionnaires et de l'offre de M. Charles.)
M. Viénot-Vaublanc. Messieurs, il est urgent de statuer sur cette pétition. Je demande qu'elle soit renvoyée au comité d'instruction publique qui devra présenter incessamment un projet de décret à ce sujet. M. Charles se trouve dans ce moment-ci obligé de déménager son cabinet, et si l'Assemblée ne lui donne prompte-ment un local, il sera forcé d'abandonner à des étrangers ce qu'il voudrait conserver à la France. Déjà des commissaires de la cour de-Madrid ont été envoyés pour en dresser procès-verbal. M. Charles ne demande à la nation qu'un emplacement où il puisse continuer ses travaux et ses leçons. Il ne faut pas que la nation française laisse sortir de son sein un monument aussi intéressant au progrès des sciences et qui vaut plus de 80,000 livres.
M. Qaatremère-Quincy. L'Assemblée n'a pas besoin d.'être instruite du prix que la nation doit attacher au cabinet de m. Charles. Il est connu dans toute l'Europe et il est important de ne pas laisser passer à l'étranger ce dépôt précieux et rare, dont le généreux propriétaire fait à la nation un don absolu. L'offre de M. Charles est digne des plus grands éloges ; et l'Assemblée doit l'accepter sur-le-champ. Le renvoi au comité d'instruction publique est absolument inutile ; le comité ne vous apprendrait à cet égard rien qui ne soit déjà très connu. M. Charles désire que la nation lui accorde un emplacement pour son cabinet. Je demande qu'il soit décrété que le ministre de l'intérieur ét le département de Paris se concerteront de suite pour choisir, dans les édifices nationaux, celui qui paraîtra ie plus convenable à cet établissement. (Vifs applaudissements.)
M. Broussonnet. Je demande que le pouvoir exécutif soit chargé de pourvoir aux mesurés nécessaires pour placer convenablement ce cabinet, à charge d'en rendre compte à l'Assemblée dans un court délai.
(L'Assemblée accepte l'offre de M. Charles et décrète la motion de M. Broussonnet.)
Plusieurs membres : Le décret d'urgence! ;
(L'Assemblée décrète l'urgence.) ; ,
En conséquence, le décret suivant est rendu :
« L'Assemblée nationale, après avoir entendu l'adresse de Jacques-Alexandre-César Charles,

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